En roussillon, en catalogne, le bon vivre
Ambiance tapas. – Catalogne oblige, les tapas sont présents et quasiment partout. L’incontournable Jeannine A La Mer propose des tapas sous toutes les formes et pour les groupes dans un torpilleur (grand, très grands plat de service), autour de grandes tables sur le quai Barcelone. (www.facebook.com/JeannineALaMer). Il y a aussi un poissonnier qui fait restaurant. Pour la matière première, elle vient de sa … poissonnerie. Et c’est face à la mer, ouvert de février à septembre et fin décembre avec, par exemple, 10 sardines et un verre de vin pour 7 € ; seiches à la plancha pour 10 €. (www.poissonnerie-restaurant-canet.fr/). Citons aussi La cave, terrasse à l’ombre face à la mer pour picorer bocadillos, manchego, bellota, etc. (www.facebook.com/caveavin.canetsud).
La ville propose aussi de la restauration plus traditionnelle, plus gastro comme l’Horizon (les Flamands Roses, hôtel-spa 4 étoiles) ou le Clos des Pins (Host&Vinum, hôtel 4 étoiles). Voir aussi les toques blanches du Roussillon, association de chefs du département : www.toques-blanches-du-roussillon.com.
Ambiance (bis), rue de la Soif. – Rue Cassanyes a été rebaptisée « rue de la Soif ». A partir de 18 heures, les bars, bistrots, cafés, brasseries, nightclubs s’animent et toute la jeunesse, et les moins jeunes, viennent rire et s’amuser ici. Cela s’étale de fin mars à fin septembre. Mais il y a des mécontents aussi : les riverains.
L’art face à la mer. Sur le front de mer – appelé le baladoir- des œuvres d’art sont éparpillées de ci de là. Et presque oubliées. Victor Vasarely, au début des années 80, a créé ces sculptures tout le long de la plage. D’autres artistes ont leurs œuvres disséminées dans la ville. A découvrir au fil des balades.
Canetoise et immeuble plus récent.Sur pilotis, bois, oeil de boeuf : on dirait du Muchir.Le marché à Canet-Plage, 7h30 à 13h30. A l’année : mardi – jeudi – samedi et dimanche
Un village, banlieue de Perpignan.- Canet s’est développé à la fin du XIXe, quand le tramway a relié le village du bord de mer à Perpignan, la préfecture du département, devenant le lieu de détente des Perpignanais avec la mode des bains de mer. Certains ont alors fait construire des résidences secondaires, petites maison appelées les canetoises. L’architecte catalan Férid Muchir a aussi marqué la ville avec ses constructions à colonnades, œil de bœuf, lignes épurées. Puis vinrent les immeubles orientés vacances, beaucoup de T2, de studios, dans les années 70. « Ces appartement se louent 500 € le mois pour les étudiants de Perpignan de septembre à juin, puis 500 € la semaine pendant juillet et août » raconte la guide qui découvrir la ville en petit train.
Côté vieilles pierres. – L’ancien village, un temps délaissé à cause de l’attirance pour la partie plage du la commune, renait aujourd’hui sur le plan touristique. Une église Saint-Jacques, sur un des chemins du pèlerinage de Compostelle, n’ouvre plus ses portes qu’à horaires fixes le matin. « Il faut des bénévoles pour la surveillance, sinon il y a des vols » explique la guide de l’office de tourisme. Le château, en ruine et en cours de restauration, était surtout un lieu de garnison. Le traité des Pyrénées de 1659 (fin de la guerre entre l’Espagne et la France) l’a rendu obsolète. Il n’y avait plus rien à surveiller. Il y a enfin le puits de glace. La population descendait de la glace du Canigou, la plaçait dans le puits où ils stockaient leurs denrées du printemps à l’automne. Le côté rouge des constructions est dû au caïrou, sorte de briques rouges, auxquelles on rajoutait parfois des tuiles cassées ou du mâchefer.
L’église Saint-Jacques: briques et caïrou.L’intérieur de l’eglise Saint-Jacques.L’intérieur du puits à glace.le puits à glace, vue extérieur.Plan rapproché: murs en caïrou
Gilles Baratoux, des vieux gréements de Canet, fait découvrir les merveilles le long du quai Florence Arthaud.Il faut du temps et des moyens pour restaurer les vieux rafiots….L’entretien de base coute 2.000 e par an.
Un port, des vieux bateaux. Le port de Canet – ses sorties en mer, ses pêcheurs donc son marché aux poissons le matin de bonne heure – se complète par une collection de vieux gréements. Bateaux en bois, à voiles, de courses, anglais, il y a de tout sur les clapotis du port. Leur valeur ? « Sentimentale ! Si le prix est de 30.000 € en moyenne, il faut compter sur l’entretien qui grimpe facilement à 2.000 € par an » souligne Gilles Baratoux, de l’association des vieux gréements de Canet qui regroupe près de 50 bateaux sur le quai Florence Arthaud. Des sorties sont organisées, des visites sont possibles.
Et bien sûr, la plage et la mer. – Et n’oublions pas la plage. Il y a 9 kilomètres de sable fin, de quoi pouvoir profiter des vagues et du soleil sans se bousculer, sans se faire marcher sur les pieds. Il y a tout pour le confort des baigneurs : consignes à 2 € ; clubs pour les plus jeunes, animations – beach volley, soccer – ; aquagym, marche en mer, bibliothèques de plages, etc.
Ici, c’est Canet : se faire un nom. – Anecdote de Virginie Dépoues, de l’office de tourisme de Canet. « Un soir, la nuit était déjà tombé, un couple arrive, un peu énervé. Il avait réservé un hôtel et il ne le trouvait pas. Après avoir donné les coordonnées de l’établissement fantôme, la réponse tombe. Mais vous êtes à Canet, pas ….. au Canet – ville voisine de Cannes. Ils ont eu beau incriminé le GPS, ils étaient forts loin de leur destination. Nous leurs avons trouvés un gîte pour la nuit avant qu’ils ne reprennent la route le lendemain ».
Plus d’informations marchés / escapades….: www.ot-canet.fr.
