Le vin est une fête. Alors les vignerons du Puy-de-Dôme ont relancé leur dîner des vendanges, fin novembre au lycée hôtelier de Chamalières, le service étant assuré par les élèves sommeliers.

Dans le département, ils sont 28 indépendants, qui vinifient et commercialisent leurs vins, et une soixantaine de producteurs qui apportent leurs raisins à la coopérative la Cave Saint-Verny, dirigée par Pierre Desprat. Ils avaient réuni amis, confréries  et professionnels pour ce repas autour du bœuf des Combraille pour les bouchées apéritives ; pâté en croute canard foie gras ;  homard ;  gaperon et finger coing-noisette. En cuisine, avec les élèves, Frédéric Huret, passionné de produits du terroir. Et pour superviser le service en salle, le prof de sommellerie Thomas Vivant.

C’était la troisième édition de ce type de manifestation. « Nous nous retrouvons avec plaisir ici, où nous tissons des liens avec les futurs sommeliers qui viennent d’ailleurs en stage de vinification chaque année chez nous » souligne Pierre Deshors, président de la fédération viticole du Puy-de-Dôme. « Leurs bonnes connaissances de nos produits en font des ambassadeurs des vins d’Auvergne », ajoute cet ingénieur agronome et œnologue installé en Auvergne il y a 15 ans, quand il a racheté 5 hectares à un futur retraité sans successeurs.  Après avoir travaillé dans le Languedoc, il a choisi l’Auvergne à cause du prix du foncier et parce qu’il existe «  une vraie originalité  du terroir notamment volcanique ».

Autour des accords mets/vins du Puy-de-Dôme, dont des 100% pinot, les convives ont parlé des dernières vendanges « compliquées » qui aboutissent à des vins plus légers, plus fruités, avec moins de couleurs et moins de matière. « Il faudra savoir les vendre » souligne Pierre Deshors.

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